Plâtre traditionnel au rez-de-chaussée

Après l'étage, Monsieur Urbano et son acolyte Georges, nos plâtriers, ont terminé le plâtre traditionnel au RDC. Nous y gagnons beaucoup en clarté, mais curieusement les volumes ne font plus importants. Au contraire, le chantier parait presque plus "humain" maintenant.

Plan à l'étage : dernières modifications

Sur les conseils avisés de nos décorateurs belges, nous avons fait quelques ultimes modifications au plan de l'étage. Par rapport à la version précédente, les changements concernent le raccourcissement du dégagement au profit de la chambre 4, qui s'agrandit et gagne une troisième fenêtre, ainsi que le réaménagement des WC pour optimiser le plan de la salle de bains. Désormais ça ne bougera plus puisque les cloisons à l'étage sont quasiment achevées.

Plâtre traditionnel

Le chantier se poursuit au rythme que nous lui connaissons depuis maintenant plus d'un an : lentement mais sûrement ! Les plâtriers ont commencé à projeter et talocher le plâtre traditionnel sur les murs à l'étage, et font preuve d'un savoir-faire remarquable, de plus en plus rare parait-il. 

Isolation en laine de chanvre

L'isolation a été réalisée avec de la laine de chanvre. Dans la maison,
pendant la pose, ça sentait le foin !


 

Les portes arrivent

Nous étions en attente de nos portes, elles arrivent enfin. Les portes de garage sont en alu dans un ton gris quartz (en fait un peu gris taupe). En théorie c'est cette teinte que nous avons prévu pour les volets battants et le portail. La porte de service de l'arrière-cuisine sera peinte en ton gris pierre, comme toutes les autres fenêtres et portes-fenêtres en bois. 

Châssis de toit en acier

Avec notre nouveau plan à l'étage, nous avons ajouté deux petits châssis de toit destinés à éclairer une salle d'eau et une chambre. Compte tenu du style de notre construction, nous cherchions quelque chose de plus "traditionnel" qu'un Velux. Nous l'avons trouvé chez un fabricant français proposant des châssis acier avec doublage isolant en fibre de bois teinté en noir, comme l'acier. Le résultat -chic et discret- est en harmonie avec le style de notre toiture. 

 

Menuiseries extérieures en acier

Pour les menuiseries de nos grandes ouvertures du salon, nous avons préféré abandonner le bois au profit de l'acier, avec des menuiseries réalisés sur-mesure par une entreprise de l'ouest de la France. Résultat très convaincant aux dires de tous ceux qui les ont vues. C'est aussi notre avis !

Menuiseries extérieures en bois

La majorité de nos menuiseries extérieures est en bois exotique, avec une pré-peinture en blanc car nous prévoyons de les peindre dans une teinte gris pierre (qui fait plutôt gris vert).
Les quincailleries à l'ancienne sont en acier patiné. Pour les volets roulants, nous avons choisi des lames alu couleur beige, avec des coulisses et lames finales dans la même teinte gris pierre que celle des fenêtres.
A l'exception des lucarnes, dont les appuis sont en chêne, toutes nos fenêtres et portes-fenêtres en bois ont reçu des appuis en pierre blanche du Portugal.

Protection de nos boiseries en chêne

Nous aurions bien conservé les boiseries extérieures en chêne à l'état brut, mais la raison commandait de les traiter et de les protéger de leurs ennemis ancestraux: champignons, insectes xylophages et rayons UV. Nous avons donc appliqué en première couche une lasure d'imprégnation incolore bloquant les tanins, puis deux couches d'une lasure de finition incolore. Ci-dessous, photos avant et après traitement.

Cheminées : notre clin d'oeil du Nord en Vallée de Chevreuse

Sur une telle toiture, impensable de nous contenter de sorties de toit préfabriquées, caractéristiques des pavillons de constructeurs ! Pour nos deux cheminées, ça ne pouvait être qu'une maçonnerie traditionnelle en briques, du Nord bien sûr. Nous avons jeté notre dévolu sur une "brique de pays" moulée à l'ancienne dans une couleur "Vieux Seclin" s'accordant harmonieusement avec nos tuiles. Jugez plutôt du résultat en images ci-dessous.

Couverture : une parure de trente mille tuiles

Prenant le relais des charpentiers, les couvreurs auront eux aussi passé trois mois sur le chantier à coiffer notre maison d'une parure faite d'environ 30 000 tuiles plates vieillies, de gouttières en cuivre et de crêtes de coq en ciment blanc. Ainsi ornée, notre maison prend déjà presque l'allure d'une gentilhommière de notre époque.

Charpente : trois mois de dur labeur pour édifier un ouvrage invisible

Notre charpentier en chef, Max, aura passé plus de trois mois sur notre chantier pour bâtir une magnifique charpente traditionnelle dont tout, ou presque, a désormais disparu derrière cloisons et plafonds. Dure loi d'un beau mais ingrat métier.  Quelques souvenirs en images pour ne pas oublier le savoir-faire de nos charpentiers.